Quel problème, quel défi ?

Les tiques sont  porteuses d’agents pathogènes pouvant être transmis à l’homme par le biais de leurs piqûres.

Cela devient de plus en plus problématique puisque 5-50% des tiques sont porteuses de la bactérie Borrelia burgdorferi, responsable de la borréliose de Lyme et que, dans certaines régions, 0.5-3% des tiques sont infectées par le virus de l’encéphalite à tiques, à l’origine de la méningo-encéphalite verno-estivale (MEVE ou FSME).

La borréliose de Lyme peut être traitée de façon précoce par des antibiotiques afin d’éviter au maximum des complications au niveau articulaire, système nerveux central, peau et, dans de rare cas, au niveau du cœur.

 Cependant, une piqure de tique porteuse du virus MEVE présent dans les glandes salivaires est certes plus rare que la borréliose de Lyme, mais ses complications peuvent être très graves, voire fatale.

Le temps d’incubation peut varier entre 1 et 2 semaines avant que les premiers symptômes similaires à une grippe tels que maux de tête, fièvre, fatigue ou encore douleurs articulaires se manifestent puis disparaissent après quelques jours.

5-15% des personnes infectées peuvent être atteintes au niveau du système nerveux central, et plus particulièrement au niveau des méninges pouvant s’étendre jusqu’au cerveau (méningo-encéphalite).

Il n’existe pas, à ce jour, de traitement spécifique pour la MEVE. Les traitements visent uniquement les symptômes, contrairement à la borréliose.

Toutefois, il existe un vaccin qui permet de se protéger de manière préventive contre la MEVE. Le vaccin est sûr et très efficace pour se protéger de la maladie. Il est fortement recommandé dès l’âge de 6ans. La vaccination FSME offre une protection de 95% au minimum.